Tout est bien qui finit bien
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Tout est bien qui finit bien
Un ami à moi, sa femme et leur
enfant de 7 mois passaient leurs
vacances chez nous. L'enfant
n'avait cessé de crier et d'être
grincheux depuis leur arrivée et
aucun de nous ne savait comment y
remédier.
La pauvre mère disait
que cela avait commencé il y
avait environ 2 semaines et que
l'inconfort apparent de l'enfant
n'avait fait qu'empirer.
Nous nous relayâmes auprès de
l'enfant et vers 23 heures, elle
s'endormit enfin. Alors que nous
prenions congé pour la nuit,
j'entendis un étrange gazouillis
en passant près de la chambre du
bébé.
Ce n'était pas un bruit
normal, comme si l'enfant
s'étouffait.
J'appelais mes amis et me
pressais vers le berceau. Le
visage du bébé était devenu bleu
et elle convulsait. J'ai bien cru
que mon coeur allait s'arrêter.
L'établissement médical le plus
proche se trouvait à des
kilomètres et la neige tombait
toujours abondamment sur les
routes maintenant verglacées. Il
en est ainsi l'hiver dans les
régions montagneuses.
Pensant que le bébé s'étouffait
avec quelque chose, je le mis sur
le dos et le tapotais doucement
pour déloger ce qui se trouvait
dans sa gorge. Cela fut sans
effet.
Les convulsions redoublaient.
A ce moment-là les parents
entrèrent dans la chambre. Il
regardèrent d'abord leur enfant
en train de convulser et de virer
au bleu foncé puis ils se
tournèrent vers moi, paniqués.
Fais quelques chose, suppliait la
mère.
Je me sentais tellement
impuissant. Mes yeux se
remplirent de crainte et de
larmes de frustration. La mère
sanglotait, alors que le père, un
ami de longue date, avait dans
les yeux un regard de panique que
je ne lui avais jamais connu
auparavant.
Je me précipitais sur le
téléphone. Mes mains tremblaient
tellement que je ne pouvais à
peine composer le numéro du
service d'urgence. La
standardiste me répondit, je lui
expliquai rapidement les
symptômes et demandai
immédiatement une aide médicale.
Elle me parlait si calmement que
cela eut sur moi presque un effet
narcotique.
"Vérifiez s'il n'y a pas
d'obstruction dans les voies
respiratoires. Ouvrez la bouche
du bébé et inspectez dans la
bouche et la gorge. Ne vous
inquietez pas si elle a des
haut-le-coeur. Faîtes-le
maintenant."
Je suivis ces instructions. Les
voies respiratoires étaient
dégagées.
Et maintenant, demandais-je ?
"Calmez-vous", me répondit-elle.
"Est-ce que la petite respire?"
Elle respirait mais faiblement et
régurgitait toujours ce qui
ressemblait à de l'eau.
"Enroulez-la dans une couverture
mais ne lui couvrez pas le
visage. Tenez-la droite et
assurez-vous que sa tête soit
aussi bien droite afin qu'elle ne
compresse pas la gorge. L'aide va
arriver. Je reste avec vous au
téléphone."
Après un moment qui me parut
une éternité, le personnel
d'urgence arriva. Ils saisirent
l'enfant et le transportèrent à
l'hôpital. La mère accompagna son
enfant dans l'ambulance, mon ami
et moi nous les suivîmes en
voiture. Le chemin jusqu'à
l'hôpital fut long et les routes
périlleuses mais nous arrivîmes à
destination.
Le bébé fut porté dans la salle
d'urgence. Nous attendions tous
dans le hall et 40 minutes plus
tard, le docteur apparut et nous
dit que le bébé s'en sortirait.
Ce qu'il ajouta ensuite nous
laissa sans voix. Le bébé s'était
pratiquement étouffé, ce qui
explique le gazouillis et la
couleur bleue du visage. Mais le
plus étrange est que le bébé
s'étouffait ou plutôt se noyait
DE L'INTÉRIEUR. Il s'agissait
d'une intoxication par l'eau. Le
bébé avait consommé trop d'eau et
le corps ne pouvait le supporter.
Le docteur demandit combien de
bouteilles d'eau buvait en
moyenne le bébé par jour. Une
seule. Après quelques autres
questions, le mystère fut
finalement résolu. La mère avoua
que, par économie, elle avait
dilué la poudre du bébé avec plus
d'eau qu'il ne fallait afin que
la poudre dure plus longtemps.
Ceci avait failli coûter la vie à
l'enfant mais heureusement tout
était finalement rentré dans
l'ordre.
La petite vient de fêter son
deuxième anniversaire et elle est
aussi heureuse et en bonne santé
que tous les enfants de son âge.
Tout est bien qui finit bien.
enfant de 7 mois passaient leurs
vacances chez nous. L'enfant
n'avait cessé de crier et d'être
grincheux depuis leur arrivée et
aucun de nous ne savait comment y
remédier.
La pauvre mère disait
que cela avait commencé il y
avait environ 2 semaines et que
l'inconfort apparent de l'enfant
n'avait fait qu'empirer.
Nous nous relayâmes auprès de
l'enfant et vers 23 heures, elle
s'endormit enfin. Alors que nous
prenions congé pour la nuit,
j'entendis un étrange gazouillis
en passant près de la chambre du
bébé.
Ce n'était pas un bruit
normal, comme si l'enfant
s'étouffait.
J'appelais mes amis et me
pressais vers le berceau. Le
visage du bébé était devenu bleu
et elle convulsait. J'ai bien cru
que mon coeur allait s'arrêter.
L'établissement médical le plus
proche se trouvait à des
kilomètres et la neige tombait
toujours abondamment sur les
routes maintenant verglacées. Il
en est ainsi l'hiver dans les
régions montagneuses.
Pensant que le bébé s'étouffait
avec quelque chose, je le mis sur
le dos et le tapotais doucement
pour déloger ce qui se trouvait
dans sa gorge. Cela fut sans
effet.
Les convulsions redoublaient.
A ce moment-là les parents
entrèrent dans la chambre. Il
regardèrent d'abord leur enfant
en train de convulser et de virer
au bleu foncé puis ils se
tournèrent vers moi, paniqués.
Fais quelques chose, suppliait la
mère.
Je me sentais tellement
impuissant. Mes yeux se
remplirent de crainte et de
larmes de frustration. La mère
sanglotait, alors que le père, un
ami de longue date, avait dans
les yeux un regard de panique que
je ne lui avais jamais connu
auparavant.
Je me précipitais sur le
téléphone. Mes mains tremblaient
tellement que je ne pouvais à
peine composer le numéro du
service d'urgence. La
standardiste me répondit, je lui
expliquai rapidement les
symptômes et demandai
immédiatement une aide médicale.
Elle me parlait si calmement que
cela eut sur moi presque un effet
narcotique.
"Vérifiez s'il n'y a pas
d'obstruction dans les voies
respiratoires. Ouvrez la bouche
du bébé et inspectez dans la
bouche et la gorge. Ne vous
inquietez pas si elle a des
haut-le-coeur. Faîtes-le
maintenant."
Je suivis ces instructions. Les
voies respiratoires étaient
dégagées.
Et maintenant, demandais-je ?
"Calmez-vous", me répondit-elle.
"Est-ce que la petite respire?"
Elle respirait mais faiblement et
régurgitait toujours ce qui
ressemblait à de l'eau.
"Enroulez-la dans une couverture
mais ne lui couvrez pas le
visage. Tenez-la droite et
assurez-vous que sa tête soit
aussi bien droite afin qu'elle ne
compresse pas la gorge. L'aide va
arriver. Je reste avec vous au
téléphone."
Après un moment qui me parut
une éternité, le personnel
d'urgence arriva. Ils saisirent
l'enfant et le transportèrent à
l'hôpital. La mère accompagna son
enfant dans l'ambulance, mon ami
et moi nous les suivîmes en
voiture. Le chemin jusqu'à
l'hôpital fut long et les routes
périlleuses mais nous arrivîmes à
destination.
Le bébé fut porté dans la salle
d'urgence. Nous attendions tous
dans le hall et 40 minutes plus
tard, le docteur apparut et nous
dit que le bébé s'en sortirait.
Ce qu'il ajouta ensuite nous
laissa sans voix. Le bébé s'était
pratiquement étouffé, ce qui
explique le gazouillis et la
couleur bleue du visage. Mais le
plus étrange est que le bébé
s'étouffait ou plutôt se noyait
DE L'INTÉRIEUR. Il s'agissait
d'une intoxication par l'eau. Le
bébé avait consommé trop d'eau et
le corps ne pouvait le supporter.
Le docteur demandit combien de
bouteilles d'eau buvait en
moyenne le bébé par jour. Une
seule. Après quelques autres
questions, le mystère fut
finalement résolu. La mère avoua
que, par économie, elle avait
dilué la poudre du bébé avec plus
d'eau qu'il ne fallait afin que
la poudre dure plus longtemps.
Ceci avait failli coûter la vie à
l'enfant mais heureusement tout
était finalement rentré dans
l'ordre.
La petite vient de fêter son
deuxième anniversaire et elle est
aussi heureuse et en bonne santé
que tous les enfants de son âge.
Tout est bien qui finit bien.
Re: Tout est bien qui finit bien
wallah parfois je dis tout est bien qui commence bien ,parce que حسن النية est le plus important
chui entrain de critiquer mon propre poste
chui entrain de critiquer mon propre poste

Re: Tout est bien qui finit bien
economie qui a failli la tuer...il faut vraiment faire attention avec les petits bébés
amina- 4 étoiles
-
Nombre de messages : 699
Age : 30
Localisation : batna
Niveau éducatif : etudiante en medecine
Humeur/loisirs : joviale
Date d'inscription : 25/04/2009
Re: Tout est bien qui finit bien
1e belle histoire vraiment tt é b1 ki fini b1 mai oci ki commence b1
strong girl- 3 étoiles
-
Nombre de messages : 129
Age : 29
Localisation : Coeur de ceux ki m'aiment
Niveau éducatif : 4éme année medecine faculté de constantine
Humeur/loisirs : je me sens bien j'aime ecrire
Date d'inscription : 22/04/2009
Re: Tout est bien qui finit bien
y a pa de bien 

mimya- 2 étoiles
-
Nombre de messages : 98
Age : 32
Localisation : ISM
Niveau éducatif : MEDECINE
Humeur/loisirs : ...
Date d'inscription : 20/01/2009
Re: Tout est bien qui finit bien
ayama a écrit:wallah parfois je dis tout est bien qui commence bien ,parce que حسن النية est le plus important
chui entrain de critiquer mon propre poste
c'st pa tjrs fo pas etre naif ds qlq cas fo faire attention qd mm surtt fi had lwa9t


et ca reste mn opinion
pharma_ira- 3 étoiles
-
Nombre de messages : 156
Age : 29
Localisation : batna
Niveau éducatif : etudiante en pharmacie
Humeur/loisirs : net,lecture,dodo
Date d'inscription : 01/04/2009
Re: Tout est bien qui finit bien
Qui commense bien se termine bien, autre que ça y a pas

_________________
Le médecin est un étudiant éternel......
khadidja- Modérateur
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Nombre de messages : 2654
Age : 32
Localisation : .
Niveau éducatif : .
Humeur/loisirs : .
Date d'inscription : 21/02/2008

» recherche explication du poème "bien placés, bien choisis..."
» Le travail bien fait finit toujours par payer.
» BONJOUR mes frères et soeurs bien-aimés
» Je passerai mon Ciel à faire du bien
» Kierkegaard, Ou bien... ou bien...
» Le travail bien fait finit toujours par payer.
» BONJOUR mes frères et soeurs bien-aimés
» Je passerai mon Ciel à faire du bien
» Kierkegaard, Ou bien... ou bien...
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